Depuis l’avènement de la « démocratie », il est malheureux de constater que les manifestations pacifiques se terminent souvent par des destructions matérielles à travers la ville de Kinshasa.
La plupart de kinois ayant vécu les pillages qui ont eu lieu en 1991 et 1993 reconnaissent aujourd’hui que ces 2 évènements, pendant lesquels des industries, des commerces, des entreprises, etc. ont été détruits, ont également détruit une bonne partie du tissu économique, plongeant ainsi beaucoup de kinois au chômage.
Les organisateurs de manifestations publiques devraient prendre toutes les dispositions nécessaires afin de sensibiliser les participants à ne pas causer de dégâts et de les maitriser pendant le déroulement jusqu’à la fin de la manifestation.
Du côté de forces de sécurité, les éléments déployés sur les théâtres de telles opérations devraient avoir reçu une formation spéciale et une expérience considérable dans la gestion des masses et des conflits afin de mieux maitriser les manifestant.
Après les marches, ce se sont les petits commerces qui paient un prix fort suite au passage des manifestants et des forces de l’ordre qui s’attaquent souvent aux inciviques infiltrés parmi les manifestants. Changeons de mentalité pour l’intérêt du pays !