Les statistiques sur le paludisme sont effrayantes en Afrique mais sont souvent occultées par d’autres informations de l’actualité. Selon le Severe Malaria Observatory, en 2020 il a été enregistré 12% de cas de malaria en République Démocratique du Congo sur les 245 millions dans le monde. Ce qui représente environ 29,4 millions de personnes sur une population de 93 millions. Cette année-là, la RDC était à la 2è place mondiale des pays les plus touchés par le paludisme.
La première arme et la plus efficace que recommande l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide. Celle-ci permet non seulement de protéger les personnes contre les piqures et elle élimine les moustiques qui la touchent pour tenter de se nourrir. Cette méthode permet de réduire de 80% le risque de contracter la malaria.
La deuxième façon de lutter contre le paludisme est de prendre de manière préventive certains médicaments antipaludiques. L’OMS recommande cela de façon intermittente aux femmes pendant leur grossesse.
Vient ensuite, l’assainissement du milieu. On peut citer par exemple : 1) les latrines doivent être correctement construites pour ne pas que leurs eaux stagnent à l’air libre. 2) Il faut que les eaux usées (douche, vaisselle, etc.) soient correctement évacuées. 3) Pas d’ordures à proximité des « lieux de vie ». Car il ne faut pas oublier que le paludisme est transmis par les piqûres d’anophèles femelles qui se reproduisent dans des lieux non assainis.
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